2- Anecdotes

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Le monde des canuts et de la canuserie

Créé par le 30 avr 2010 | Dans : 2- Anecdotes

Un lecteur de  la bousine  me dit : «Vous avez dû sacrément vous documenter sur les canuts, les métiers à tisser, et tout ça…» (Précisons que la dernière partie du livre se déroule à Lyon, dans le monde des canuts)
C’est vrai.  Il y eut un moment où j’étais devenu incollable sur l’industrie de la soie au XIXème Siècle dans la vallée du Rhône. A tel point que j’aurais été capable de vous faire une véritable conférence sur ce sujet.

Ce fut d’ailleurs source d’une difficulté pour moi. J’avais tellement lu sur le sujet, j’en étais tellement imprégné que, du coup,  je déviais de mon récit et, malgré moi, le roman devenait un véritable exposé de professeur d’histoire. Or, comme on peut l’imaginer, ce n’était pas le but. J’ai dû faire un très gros travail pour arriver à redresser, rendre tout cela plus vivant, et faire en sorte que mes personnages et l’histoire reprennent leur place principale. J’ai pour cela dû réécrire trois ou quatre fois le dernier quart du livre. Vous ne pouvez pas savoir tout ce que j’ai supprimé !

La bousine et le moulin de comberanche

Créé par le 19 avr 2010 | Dans : 2- Anecdotes

Ainsi, ce moulin où se déroule la première partie du roman « La bousine »  a bien existé ?

Absolument ! Le moulin, dit-on, faisait partie de la Commanderie de Comberanche. Etablissement connu dès le 13ème, de grande importance, la Commanderie appartenait aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, avant de passer sous le giron de l’ordre de Malte. Au 18ème siècle, la commanderie est affermée à des notables locaux qui portent le nom de « Seigneurs Commandeurs. Voilà pour la grande Histoire ! Il ne reste de la commanderie que la chapelle, devenue église paroissiale, ainsi que divers éléments architecturaux visibles dans les habitations qui bordent la route traversant le bourg de Comberanche.

Le moulin se situe au sud-ouest sur l’ attier de Comberanche, proche d’ un gué sur la Dronne.  Bien que son origine soit plus ancienne, sa date de construction est limite 18 èmeS – 19 èmeS. Une date de 1801 est portée sur la clé d’ une porte.  Selon source orale, un des bâtiments abritait le moulin pour la fabrication de farine  tandis que le second bâtiment produisait de l’ huile de noix. Ou plutôt, on pense qu’il pouvait s’ agir d’ un moulin à huile de noix. Aujourd’ hui, il n’ y a plus de roue ; seul un système permettant de pêcher des anguilles (pêcherie) est resté en place derrière les vannes.

Et le Puylopte ?

Le lieu-dit existe vraiment. Il fait partie de la commune d’Allemans, près de Ribérac.  De la ferme d’origine, il ne reste aujourd’hui qu’un bâtiment qui tombe en ruines. J’ai entendu dire que l’actuel propriétaire y faisait des réparations.

Auguste (le vrai) est né à cet endroit. Il est d’ailleurs l’arrière-petit-fils d’un certain Charles Lopte, avocat à la cour, à qui appartenait le domaine.

A noter que les gens de là-bas prononcent : pulotte.

 

La bousine : on m’a posé ces questions

Créé par le 13 avr 2010 | Dans : 2- Anecdotes

Ce personnage d’Auguste, héros de ce roman, est-il réellement ton ancêtre, comme tu l’écris en postface ?

La réponse est oui. En revanche, son histoire est très, très, très romancée. Seules choses véridiques : il est né dans ce hameau du Puylopte, près du village d’Allemans, dans le canton de Ribérac ; il a vraiment quitté sa région, alors qu’il était assez jeune, pour devenir ouvrier de la soie, à Lyon ; il a réellement épousé la petite Amélie Vernas. En revanche, le personnage de Louison n’a jamais existé.

..Et Lisa? Et ce général d’empire ?

Ils n’ont jamais existé non plus.

Comment t’est venu l’idée d’écrire cette histoire qui n’est pas vraiment une biographie ?

Après avoir feuilleté un arbre généalogique de ma famille, document consciencieusement tenu par une de mes tantes. C’était amusant mais, sauf quelques anecdotes sur l’un ou l’autre de ces ancêtres, ce n’était qu’une suite de noms et de dates. C’est un peu austère. Je me suis dit : «pourquoi ne pas redonner vie à ces personnages ?»  Et voilà !    En fait, c’est le premier roman que j’ai écrit. Bien avant le Maître de manège. Puis il est resté pendant quinze ans dans un tiroir. Je l’ai ressorti l’année dernière. Je l’ai très profondément remanié. Egalement élagué. Du texte initial, il n’en reste qu’un quart.

Tu dis quelque part que tu t’es trompé sur la date de naissance d’Auguste ?

Oui ! à l’origine, je croyais qu’il était né en 1805. C’est ce qui était mentionné sur l’arbre généalogique.  J’ai donc situé l’histoire par rapport à cela. Puis, des recherches ultérieures on permis de retrouver son acte de naissance. En réalité, il est né en 1795.  Par paresse, je n’ai pas voulu changer mon récit. J’aurais eu trop de choses à modifier. Tant pis ! Mon but n’était pas de faire un travail d’historien ou de généalogiste.

Ce n’est pas bien, la façon dont il s’est comporté avec la bousine.

Non ! J’espère que de là-haut il ne m’en voudra pas. Ce personnage ne fut que le comédien d’une histoire que je me suis inventée.

 

Nouveau roman aux ateliers de métamorphoses

Créé par le 16 mar 2010 | Dans : 2- Anecdotes

Je viens de terminer « La bousine », en vente et en vitrine aux ateliers des métamorphoses

J’ai commencé ce livre,  il y a plus de quinze ans. Un premier jet. On pourrait dire : un brouillon de roman que je n’aurais jamais osé publier. Heureusement ! C’était mon premier. Entre temps, j’ai écrit le Maître de manège. Puis, j’ai trouvé idiot de laisser ce travail inachevé. Après tout, j’avais un fond d’histoire que je pouvais exploiter.

Je m’y suis remis, il y a deux ans. Je l’ai complètement réécrit. Plusieurs fois. Cela m’a pris plus d’un an.

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