3- Avis des lecteurs
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Créé par richardtroubat le 13 sept 2010 | Dans : 2- Anecdotes, 3- Avis des lecteurs
Cheval Magazine N° 463 – mai 2010 : un petit mot sur « le maître de manège »
http://library.madeinpresse.fr/samples/MP504LT7ks0l-f#/2
« En quête de sens« titre Vincent Lasseret, rédacteur en chef de ce magazine. Je ne connais pas ce monsieur, mais je le remercie d’avoir bien voulu me faire ce clin d’oeil.
Nous sommes d’accord, monsieur Lasseret, les hommes ont, aujourd’hui de manière urgente, besoin de calme et de bon sens.
Très cordialement.
Créé par richardtroubat le 18 mai 2010 | Dans : 3- Avis des lecteurs
«Je viens de terminer le « Maître de manège » et j’en ressors charmé, émerveillé, touché, bref, conquis !
Maître Richard [...], ton roman est un petit chef-d’oeuvre de finesse et de sensibilité. Les personnages sont attachants tellement ils sont humains. Ce qui m’a le plus impressionné, je crois, ce sont les descriptions de tous petits détails, d’objets ou autres (comme les gouttes d’eau au tout début), qui donnent une ambiance et font vibrer des cordes de nostalgie ou de joie. Du grand art ! »
P.M.
La personne qui me fait ce commentaire est lui-même un jeune écrivain (plein de très sérieuses fantaisies). J’apprécie d’autant plus que nous ne nous connaissons que par internet interposé et, surtout, d’habitude, les écrivains entre eux ne se font pas de cadeaux.
ici, le lien pour voir un aperçu de ses oeuvres : clic !
On peut les télécharger gratuitement et, vous verrez, c’est intéressant.
Créé par richardtroubat le 12 mai 2010 | Dans : 3- Avis des lecteurs
« Plus qu’une simple histoire ayant trait au milieu du cheval, c’est à la fois un voyage initiatique, un retour au « vrai », un regard sur notre société, la rencontre de personnages divers et attachants, la recherche d’un idéal pas seulement équestre, d’une harmonie, une tentative de description de cet état de grâce, cette unité, aboutissement d’une communication pour ainsi dire parfaite avec sa monture, l’essence de l’équitation en opposition avec l’aliénation grandissante inhérente à notre mode de vie. Richard Troubat mêle fiction et éléments autobiographiques pour nous offrir une lecture à plusieurs niveaux, une réflexion qui donne envie de pratiquer l’équitation, encore et toujours, ou même de s’y lancer. »
Equivista : site spécialisé pour les cavaliers, les chevaux et l’équitation.
Voici l’article : http://www.equivista.fr/a-decouvrir-au-plus-vite-le-maitre-de-manege-actualite-3668.html
Allez ! ça fait toujours plaisir.
Créé par richardtroubat le 24 avr 2010 | Dans : 3- Avis des lecteurs
« …] j’ai été porté par l’histoire que je croyais au départ, comme le titre le laisse supposer, quelque chose de plus technique sur l’équitation. Là où tu as réussi, c’est que tu n’es pas tombé dans ce « piège » mais que tu donnes au lecteur l’envie de connaître le monde du cheval et de vivre ces émotions. Eugène Rideau est parfait dans son personnage. Ses sentiments sont très bien ressentis, et j’avoue que faire passer ce sentiment de légèreté et d’équilibre par l’écriture ne doit pas être chose facile.
Les personnages sont pittoresques et attachants.
Ces personnages qui viennent faire le stage sont très hétéroclites, pratiquant des équitations différentes, mais l’équilibre et la légèreté ne sont-elles le point commun de toutes les formes d’équitations ? […] Ce livre passionnant, qui est tout public, ne peut que donner envie d’en connaître plus sur l’équitation et le dressage.»
Ce commentaire m’a été envoyé par un ami d’adolescence que je n’ai pas revu depuis près de 40 ans. J’ai été surpris de savoir qu’il m’avait retrouvé grâce au « Maître de manège« . Ce message me fait d’autant plus plaisir que ce monsieur a été toute sa vie cavalier professionnel de haut niveau. Il fut d’ailleurs présélectionné aux JO de Montréal, ce qui n’est pas rien. Il a travaillé avec les plus grands, bref ! c’est un vrai cavalier et, comme je n’avais pas eu beaucoup de retours de ces lecteurs plus exigeants, ce retour-ci m’est d’autant plus précieux. Je le remercie et lui envoie mes affectueux souvenirs ainsi qu’à son épouse.
Créé par richardtroubat le 28 mar 2010 | Dans : 3- Avis des lecteurs
« Ce n’est pas ma connaissance du milieu équestre qui m’a permis d’apprécier les nombreuses subtilités [...] et qui ont permis de rendre crédible ce Maître de Manège. C’est je pense l’atmosphère, les traits humains des personnages. C’est aussi ces explications si simples d’attitudes si complexes, de cette capacité à rendre la complexité du lien homme-cheval si palpable, si proche. Bravo !
Et puis ton manège au fond de la rue des oreilles de souris, je le voyais !
Je ne sais pas si tu avais des souvenirs de derrière la Part-Dieu qui t’ont aidé à décrire cette rue improbable.
Mes (propres) souvenirs sont ailleurs mais la ressemblance avec ta description était si vraie (cette opposition d’une atmosphère surannée avec les bétonnières qui grignotent les terrains à quelques pas de là) que j’ai lu ton roman en le vivant dans ces lieux que je visualise. Connais-tu le centre hippique de la Doua, à Villeurbanne ?
Une carrière, des box, une ancienne villa reconvertie en fenil, des vans dans la rue en terre battue,…
Visite un jour la rue du Canada ! pas trop tard, pour qu’elle existe encore !
Et juste à côté, des laboratoires pharmaceutiques tous neufs (8 mois de projet d’où j’ai pu apercevoir la vie du centre et le foin débordant des fenêtres de la villa), des centres de recherches, des copropriétés modernes, … »
Dominique F.
Créé par richardtroubat le 29 août 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs
« Le Maître de manège » le livre de Richard Troubat est un Manège enchanté tellement est forte l’impression qu’il peut vous faire tourner la tête et votre destin dans le bon sens. Ce livre ne se lit pas au galop si vous voulez vous laisser conduire dans la recherche de l’équilibre pour cheminer vers la source de l’énergie et trouver dans le mouvement l’harmonie du cœur et du corps.
Le Maître de manège n’est pas un manuel technique sur l’équitation, qu’il décrit merveilleusement, mais une invitation à vous renouveler dans une autre façon d’être et d’agir.
Avant de comprendre que nous emprisonnons les choses par notre volonté et notre ambition le jeune Alexandre- le héros du livre -va effectuer un véritable parcours initiatique.
(…. ) Au chômage et lavé de ses ambitions (le narrateur) doit se reconstruire et il va le faire auprès d’un homme (…) bizarre, sauvage, en dehors des normes conventionnelles (..) un maître de l’équitation. La compétition (pour cet homme) c’est la guerre des vaniteux et le triomphe de l’éphémère.
L’art équestre c’est autre chose c’est presque une religion dans laquelle l’écuyer doit simplement ne pas être une entrave à la création. Ne rien exiger, ne rien vouloir, uniquement mettre les choses en place puis laisser faire et se laisser envahir par cette énergie qui crée le mouvement.
(…)
Richard Troubat a cette capacité rare à sortir des lieux communs pour échapper au conformisme ambiant. Les réflexions des personnages incitent à la méditation et à la poésie et nous invitent à sortir de la nuit pour libérer notre énergie et renverser les tables et les chaises de la normalité. Il irait jusqu’à nous pousser à faire passer ce que nous concevons de la tête au cœur et du cœur au ventre afin que nous restions reliés à ce que nous sommes vraiment et résister ainsi à la manipulation de la société et à ses mensonges. Et comme une dernière alerte, il lance une bouteille à la mer pour nous dire que le rêve nous rend libre si nous savons user de notre liberté pour nous mettre en marche et en mouvement pour suivre notre étoile.
Abel SEVELLEC
Créé par richardtroubat le 02 juin 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs
« … ) au départ, je craignais une lecture un peu laborieuse ; le milieu équestre m’est parfaitement étranger, et au premier abord j’ai trouvé le dessin de la couverture un peu bizarre. Et puis au fil des pages, j’ai été bluffée par les descriptions, tant des paysages que des personnages, et pour finir il m’est apparu que le dessin de la couverture représentait parfaitement ce « maître de manège »»
Monique.
Créé par richardtroubat le 07 mai 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs
« (…) je comprends votre démarche que je trouve très réussie, à savoir littéraire d’abord mais érudite aussi. Un cavalier peut devenir un écrivain, comme vous, alors que les quelques écrivains qui se lancent à écrire des romans à trame ‘équestre’ échouent bien souvent à traduire les subtilités de l’équitation de manière attrayante pour les non-cavaliers (souvent parce qu’ils ne les comprennent pas eux-mêmes !). Même Morand, Nourrissier, ou Garcin n’ont pas toujours su éviter les poncifs et les écueils de ce difficile exercice ! Par contre Surtees ou, plus surprenant, Tourgeniev ont brillamment réussi dans ce genre littéraire assez peu fréquenté.»
Ce commentaire fait extrêmement plaisir, d’autant plus qu’il vient d’un lecteur qui est lui-même cavalier.
Naturellement je l’ai remercié pour ce mot et nous avons eu une petite correspondance par e-mail. Il se trouve que ce monsieur est un artiste (qui se dit trop modestement amateur), dessinateur aquarelliste qui possède un sacré coup de crayon. Je ne résiste pas à l’envie de mettre ici un lien vers son blog: cliquez!
Il faut aller voir ses dessins de chevaux et de cavaliers. J’ai tout particulièrement admiré le « rendu » équestre de ce qu’il fait. Le trait est léger mais précis, on perçoit le mouvement dans la décontraction, et le tout est en équilibre. Pas facile de rendre cela sur le papier. Il faut, au delà de la technique, être cavalier jusqu’au bout du crayon. Car on voit bien qu’il dessine ce qu’il ressent lorsqu’il est à cheval et non pas seulement ce qu’il observe.
(Je n’ai pas osé lui dire que j’ai illustré moi-même la couverture du Maître de manège.)
Commentaires fermés
Créé par richardtroubat le 27 mar 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs
«…) ma préoccupation est justement d’explorer ce qui apparaît existentiel pour tout un chacun, que l’on soit philosophe, (…) ou maître de manège. Mon intérêt pour votre livre se situe dans cette dimension. La philosophie n’est pas une espèce de jargon universitaire (…), elle s’inscrit dans le corps vécu et ressenti. C’est parce que nous avons un corps sensoriel que nous pouvons penser. Alors votre livre me comble, car il répond à ce besoin de trouver des êtres qui savent encore écouter avec leur corps. (…) Merci encore pour votre témoignage involontaire au travers de votre livre qui apporte bien plus à la réflexion que ce qui s’écrit dans une foison de textes qui se veulent intellectuels.»
Echange, intéressant mais pour moi très ardu, avec une dame que je ne connais pas et qui s’est intéressée au Maître de manège ; et, plus particulièrement, à cette recherche de la légèreté dans l’Art Equestre telle qu’elle est racontée dans le livre.
Cette dame, Yveline Ciazynski, est psychanalyste et philosophe. Elle s’intéresse à une discipline qui a pour objet de faire beaucoup de bien à celui qui la pratique, voire, dans certains cas, de soigner. (pour les curieux, il s’agit de l’éducation somatique selon la méthode Feldenkrais. Il paraît que c’est connu. Moi, je ne connaissais pas). Si j’ai bien compris, cette discipline est pratiquée par des personnes ayant à surmonter des problèmes neurologiques, mais aussi par des comédiens ou des chanteurs qui veulent affiner la maîtrise de leur corps ou de leur voix.
Je sais pour l’avoir lu que l’équitation peut avoir des vertus thérapeutiques mais je ne sais pas vraiment lesquelles. Surtout, j’étais loin de m’imaginer que mon livre pouvait susciter des réflexions dans cette direction.
Mais je rassure mes lecteurs : ce roman n’a qu’un but, celui de vous raconter une belle histoire.
Je suis touché lorsque quelqu’un, comme hier une amie, me dit : «Je ne suis jamais monté sur un cheval. Mais ton livre, il donne vraiment envie de s’y mettre»
Créé par richardtroubat le 01 mar 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs
Samedi 28 février 18h30
Je reçois un coup de téléphone de mon ancien maître de manège, une dame, celle qui m’a mis à cheval lorsque j’étais adolescent, à qui j’avais offert le Maître de manège. Pour rappel, le début de l’histoire : cliquez
- Je viens de terminer ton livre, me dit-elle.
- Ah ! Alors ?
- C’est un très beau cadeau que tu m’as fait.
- …
- Il est d’une grande simplicité, d’une très grande beauté… et d’une humanité réelle.
Evidemment, ça fait plaisir, surtout lorsque ça vient d’un professeur d’équitation et qui plus est, je le sais, est une femme qui a de la profondeur.
- Je crois que je vais le relire, continue-t-elle.
- Eh ben !
- Même le début qui se passe dans les soieries, il montre la réalité et, en même temps, c’est un peu magique.
Je n’ai pas compris ce qu’elle a voulu dire par le mot : magique. J’imagine que, pour une dame de 80 ans qui a passé sa vie parmi les chevaux, le monde des entreprises industrielles tel qu’il est décrit en première partie du roman donne un sentiment d’irréel. Je ne sais pas.
- J’aime tes personnages, parce qu’ils ne sont pas parfaits. Ce sont de simples hommes. Ce monsieur Rideau, il est très bien vu. J’en ai connu plusieurs qui lui ressemblaient. Des anciens militaires, souvent (NDLR : il y a quarante ans, lorsque j’ai moi-même commencé, l’équitation dans les clubs était encore enseignée par des anciens officiers de cavalerie). Des hommes passionnés, intransigeants, parfois à moitié fous. Certains d’ailleurs étaient proprement invivables. J’ai aimé comme tu as décrit celui-là, original, avec tous ses excès.
- …
- Et puis, tous ces personnages, une fois le livre refermé, on a envie de rester encore avec eux.
ça, c’est gentil.
- C’est un très beau cadeau que tu m’as fait, répète-t-elle… J’aurais voulu te l’écrire, mais mes doigts ne vont pas très bien en ce moment. Alors, par téléphone, c’est bien aussi.
Je demande comment elle se sent, comment va sa santé.
- Plutôt bien ! Je dois retourner ces jours-ci en chimiothérapie. C’est un traitement fatigant. Mais je vais bien.
Elle ne s’étend pas. Elle préfère me parler de chevaux et de cavaliers. Je lui promets que je reviendrai prendre de ses nouvelles. Elle me remercie encore. C’est plutôt à moi de la remercier. Au moment de raccrocher, elle me dit avec beaucoup de pudeur :
- Est-ce que je peux te demander de t’embrasser ?
Je ne peux m’empêcher d’avoir un petit pincement lorsque je repose le combiné.