Le conseil d’un écrivain

Créé par le 29 jan 2009 | Dans : 3 - Derrière les romans

J’ai rencontré, lors d’un salon du livre au Clos Vougeot (Côte d’Or), un écrivain, ami d’une amie, qui m’a donné ce conseil :

«Le meilleur conseil : n’écoute jamais les conseils ! Fais dans la manière où tu te sens le plus à l’aise»

C’était en réponse à mon tourment de l’époque : on m’avait dit de faire un plan avant d’entamer mon roman, un synopsis, des fiches techniques, etc.. J’en étais incapable. Incapable de connaître l’histoire avant de l’avoir écrite !

J’ai retrouvé sur internet un interview de ce monsieur (qui s’appelle Jean-Paul Noziere). Voici ce qu’il dit :

Question : Connaissez-vous le récit entier lorsque vous commencez un roman ?

Réponse : Oh non ! Et heureusement ! Je découvre mon histoire un peu de la même façon que vous lecteurs, vous allez la découvrir en lisant.
Bien sûr, au départ, j’ai une idée en tête…mais en cours de route, le récit bifurque, se choisit une direction et je n’y suis pas pour grand chose la plupart du temps. J’ai l’impression que mon histoire m’échappe.
Vous serez très surpris d’apprendre que quand je commence la page 36 (par exemple), je sais que je m’arrêterai à la page 38 (je n’écris pas plus de 2 pages à la fois, 2 le matin et 2 l’après-midi), mais je n’ai pas la plus petite idée de ce que j’écrirai à la page 39 et à la page 40 ! Je le découvre…après avoir posé mon stylo, parce que après avoir posé mon stylo, je saute sur mon vélo ou je fais autre chose et alléluia, la suite de mon récit a la gentillesse de s’installer dans ma tête. Je ne fais aucun plan. J’ignore comment mon roman se terminera

A part que je n’aime pas personnellement le vélo, ce monsieur m’a décomplexé. Ce qu’il dit là est exactement ce qui m’est arrivé: cette sensation bizarre que ce n’est pas moi qui écrit l’histoire.

Le site de Jean-Paul Nozière

Les livres permettent des rencontres

Créé par le 29 jan 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs

J’ai remercié Kylie pour le petit commentaire qu’elle m’a fait passer (voir article précédent). Voici ce qu’elle me répond :

« la visite de votre blog est intéressante pour qui a lu le livre, j’ai bien aimé les anecdotes qui « racontent » les personnages de l’histoire (…). Sans être critique littéraire (mais lectrice avide), je pense pouvoir dire que vous avez un style, qui en tout cas m’a touchée. Le dernier chapitre de votre roman, les dernières phrases en particulier.

Avez-vous essayé de faire éditer votre livre via un réseau plus traditionnel ? Lulu est peut-être un choix.  

Cordialement,

Kylie

Une belle histoire

Créé par le 28 jan 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs

J’ai eu la surprise hier soir de recevoir ce mot d’une lectrice inconnue qui, par curiosité, a téléchargé le Maître de manège :

«Une belle histoire ! Ce n’était pas a priori le genre de récit qui aurait pu m’emballer mais je me suis laissée prendre par le style, fluide et maîtrisé. Le « retour à la terre » est peut-être aussi une tendance actuelle… Mon premier « vrai livre » découvert sur Lulu.com, bravo! » (Kylie Ravera)

Je suis d’autant plus touché par ce commentaire qu’il me vient d’une personne qui ne me connait pas. D’un seul coup, je me sens presque un écrivain !

(Recherche faite, cette dame écrit. Je me permets de vous brancher ici sur son site : cliquez ! Personnellement, je viens de commencer l’un de ses livres. C’est un polar. J’aime assez bien le ton)

Autre fierté : mon fils avec lequel je corresponds parfois par MSN vient de m’écrire : «j’en suis à la moitié de ton roman. Je l’ai dévoré en deux jours ». Je suis assez fier d’avoir réalisé ce prodige, car je crois qu’il ne lit que très peu. Merci Vincent !

J’en suis moins fier : une amie impitoyable qui écrit elle-même des romans et nouvelles m’envoie un mail afin de souligner des erreurs de style et des lourdeurs qu’à son goût je devrais corriger. Heureusement qu’elle ne m’a pas mis ça en commentaire sur ce blog. Cela aurait fait du plus mauvais effet. Qu’elle se rassure ! elle reste une amie.

Créé par le 26 jan 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs

Je l’ai commencé et ne l’ai quitté qu’à la fin. C’est un livre prenant… Langage très fleuri !  (Marie-Claude)

Cette rue des oreilles de souris est une véritable trouvaille (Jean)

Le grand Maître Nuno Oliveira

Créé par le 25 jan 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs

J‘ai cru reconnaître Nuno Oliveira dans un exercice d’équitation décrit dans le Maître de Manège. (un cavalier lecteur)

NDLA : Je ne sais pas à quelle scène il est fait allusion, mais c’est beaucoup d’honneur pour Eugène Rideau. En effet, Nuno Oliveira est l’un des plus grands écuyers ayant vécu au cours du dernier Siècle. Il a disparu il y a environ vingt ans (cliquez).

A propos de Nuno Oliveira, il a dit : « L’art équestre commence par la perfection des choses simples. » Maxime qui peut s’appliquer à bien des disciplines de la vie.

L’idée de départ

Créé par le 24 jan 2009 | Dans : 2- Anecdotes

Ma mère qui était cavalière se souvient être montée à cheval, peu de temps après la guerre, dans un petit manège au bout d’une cour pavée, dans une ruelle dont elle ne se rappelle plus le nom, près de la place de l’Etoile à Paris. Ce manège était tenu par un certain monsieur Charpentier qu’on appelait “Maître”.

Elle me racontait ça et je me suis dit : un endroit comme celui-là pourrait exister de nos jours ; un endroit complètement insolite que l’on peut découvrir au hasard, et dans lequel je vais ajouter qu’il se produit des choses remarquables. C’est ainsi qu’est née la rue des oreilles de souris et ce manège tenu par monsieur Rideau que le narrateur découvre au milieu d’une ville qui court vers une modernité destructrice.

L’imagination

Créé par le 24 jan 2009 | Dans : 3 - Derrière les romans

Des amis me disent : «j’aimerais aussi écrire, mais je n’ai pas d’idées»

A vrai dire, je n’en avais pas beaucoup non plus lorsque j’ai commencé. J’ai commencé quand même. Et je me suis très vite aperçu que les idées arrivaient en avançant. L’imagination est un muscle qu’on entraîne. Plus on le sollicite et plus vite il fonctionne. Rapidement on se met au moment d’écrire dans une bulle  faite d’imaginaire.  On quitte son quotidien et l’on plonge de l’autre côté du miroir. Alors, un monde et des situations se créent. Malgré nous ! Le plus difficile est de ne pas se bloquer contre cet afflux. Laisser aller les images courir sur le papier !

On apprend sur l’art équestre

Créé par le 23 jan 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs

Je ne connaissais rien ni aux chevaux ni à l’équitation, mais ce n’est pas gênant, au contraire, on apprends beaucoup et c’est passionnant. Et puis, ce petit manège de la rue des oreilles de souris qui se laisse envahir par le béton ! C’est tellement la réalité ! (Christiane)

Une référence

Créé par le 20 jan 2009 | Dans : 3 - Derrière les romans

Je me rappelle une phrase de Saint-Exupéry dans je ne sais plus lequel de ses livres. Il disait à peu près en ces termes : «la perfection est atteinte non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter mais lorsque plus rien n’est à retirer»

Je me suis efforcé au cours de mon travail d’appliquer au mieux cette maxime. C’est simple à dire, mais ce n’est pas facile. Je ne suis pas Saint-Exupéry et je craignais affreusement qu’à la fin, il ne reste plus rien.

Le Maître de manège : un livre attachant.

Créé par le 19 jan 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs

J’ai fini le Maître de Manège. Livre très attachant, spontané et sincère. (Une cavalière impatiente qui trouve qu’on n’y parle pas assez vite de chevaux)

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