Lettre des Editions Zulma

Créé par le 17 jan 2009 | Dans : 3 - Derrière les romans

Je viens de recevoir un courrier des éditions Zulma. C’est un accusé de réception de mon envoi de manuscrit. Ils me préviennent seulement qu’ils peuvent mettre jusqu’à six mois pour étudier les dossiers. Il faut être patient dans ce métier. Ceci dit, ils ne m’ont pas encore jeté.

Mon ancien maître de manège

Créé par le 16 jan 2009 | Dans : 4- Emotion

J’ai revu, il n’y a pas longtemps, l’instructrice qui m’a mis à cheval. J’en ai un souvenir ému, comme tous ses anciens élèves. Elle se reconnaîtra si par un immense hasard elle lit ces lignes.
Ce jour-là, elle a tenté de ramener à mon souvenir une demande que je lui avais faite de bien vouloir me laisser participer à un concours hippique qui s’organisait. Je devais avoir quinze ou seize ans à l’époque. J’avais formulé cette demande par écrit et en vers.

Je ne me suis absolument pas rappelé cette anecdote.

Je voudrais essayer de retrouver cette dame pour lui offrir le MAITRE DE MANEGE. Après tout, c’est un peu grâce à elle si j’ai pu l’écrire.

Vendredi 16 janvier, 20 heures

J’ai retrouvé son téléphone dans l’annuaire et je l’ai appelée. Naturellement, elle a été surprise de m’entendre. Lorsque je l’avais revue, c’était il y a 5 ans je crois. Et avant cela, c’était il y a 40 ans. C’est dire que j’étais complètement sorti de son esprit.

Je lui ai dit :

«Je voudrais vous faire un cadeau».

Elle n’a pas compris.

«J’aimerais venir vous voir demain, car je voudrais vous faire un cadeau» ai-je répété.

«Ah!»

Nous avons pris rendez-vous pour demain.

Samedi 17 janvier, 11h du matin

C’est une toute petite dame rabougrie qui m’ouvre. Elle se tient debout grâce à une canne. Je la reconnais à son sourire. Je ne pensais pas qu’elle avait à ce point changé  en cinq ans. Jeune, elle était une femme forte en gueule, dynamique et sportive, et infiniment gentille.

Nous sous sommes embrassés.

J’apprends qu’elle a un cancer du péritoine. Les médecins lui ont dit qu’on ne pouvait pas le soigner. Au mieux, freiner l’évolution. «Ça y est, me dit-elle, je suis sur la pente glissante» Puis elle ajoute : «Il suffit de l’admettre. Si on l’admet, tout va bien. Si on ne l’admet pas, c’est l’enfer. Moi ! Je l’ai admis»

C’est une sacré bonne femme de 80 ans que j’ai devant moi. Nous n’avons plus parlé de son cancer au cours de ma visite. Tout de suite, elle m’a parlé de chevaux. Je lui remets le livre. Elle lit attentivement le quatrième de couverture, puis feuillette quelques pages au hasard, en lit des passages. Avec émotion elle hoche la tête et dit :

«C’est une grande récompense pour moi… de voir que quelque chose a perduré jusqu’à aujourd’hui»

Elle a voulu que je le lui dédicace le livre. Alors j’ai écris : «à notre maître de manège qui nous a appris bien plus que l’équitation. Très affectueusement…»

Elle m’a rappelé le 28 février suivant : cliquez

Les personnages

Créé par le 14 jan 2009 | Dans : 2- Anecdotes

Je m’inspire de gens que j’ai connu pour créer mes personnages. Par exemple, «la dame-qui-faisait-bourgeoise», qui dans le roman est une personne très sympathique, l’est tout autant dans la réalité.  Elle n’est pas du tout cavalière, n’est sans doute jamais montée sur le dos d’un cheval. Nous avons travaillé ensemble il y a une dizaine d’années. Elle avait un rire tonitruant et s’émerveillait de tout, elle était une femme très amusante.

De la même manière, le Sidoine, celui qui est passionné de petites locomotives, est inspiré d’un ancien collègue de bureau. J’espère qu’il ne lira pas le roman car je l’ai un peu égratigné, alors que j’ai beaucoup de sympathie pour lui. On est un peu obligé de caricaturer pour donner de la chair aux personnages.

Je ne parle pas du Maître de manège, il me rappelle énormément un professeur d’équitation que j’ai eu, même s’il existe dans son caractère des traits que j’ai repris ailleurs. Aucun personnage n’est la copie conforme d’un modèle. Il est travaillé pour les besoins du roman.

Quant à la petite Câline, ma femme en est très jalouse…

Une précision : le narrateur n’est pas moi !

La Bousine : l’histoire

Créé par le 13 jan 2009 | Dans : 1- L'histoire

La Bousine

Automne 1821, le Puylopte, petit hameau du Périgord blanc.  Auguste, dix-sept ans, réputé bon à rien, fils d’un notable local, est recruté comme ouvrier au moulin de Comberanche par un ancien Général d’Empire. Là, il n’a qu’une idée en tête : devenir un homme pour ne plus subir les moqueries des ses frères aînés qui rient de lui car il n’a pas encore connu de fille.

Il y parvient.

Mais il est impliqué dans une sombre histoire de complot qui, bien qu’elle se révèle être une tartuferie, fait scandale et le contraint à fuir la région.

Il traverse la France, atteint Lyon où un couple de canuts l’accueille, lui enseigne le tissage de la soie et l’adopte comme s’il était un fils. Sa vie à leur contact peu à peu s’installe et son avenir se dessine.

Or, tout au long de ce périple, il sera suivi par une fille de Comberanche… qu’il a peut-être engrossée.

 

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La leçon d’équitation

Créé par le 13 jan 2009 | Dans : 2- Anecdotes

Le narrateur reçoit une leçon sur un cheval d’école au cours de laquelle le maître de manège lui demande de fermer les yeux.

Je me suis inventé l’exercice pour la circonstance du roman. Je n’ai jamais reçu moi-même une telle leçon et je n’aurais pas aimé. Ce doit être épouvantable. On perd toute notion d’équilibre lorsqu’on ferme les yeux.  (Néanmoins, je m’y exerce  moi-même parfois, lorsque je veux affermir mon assiette, quelques temps seulement, aux allures lentes uniquement, lorsque je suis en confiance. C’est très bon pour prendre conscience des attitudes de son corps).

J’ai eu beaucoup de difficultés à écrire cette scène. Des cavaliers peuvent facilement s »imaginer être dans la situation, mais je voulais donner aussi des sensations aux lecteurs non équitants (on peut dire comme ça ?). Je ne sais pas si j’y suis parvenu.

***

Quelques jours plus tard : je viens en effet de retrouver une citation du maître Oliveira qui est une référence en art équestre : “Il est bon parfois de monter les yeux fermés, cela vous apprendra à monter par la pensée.” Décidément, je n’ai vraiment, vraiment rien inventé

L’écriture du roman

Créé par le 13 jan 2009 | Dans : 3 - Derrière les romans

Pour ceux que ça intéresse, je suis en train de rédiger ci-après les différentes étapes de l’écriture du roman. Un peu son histoire. Les difficultés rencontrées. Je mets à jour régulièrement cet article. Il est long mais donne une idée du travail accompli. On n’est pas obligé de s’y intéresser.

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La dame-qui-faisait-bourgeoise

Créé par le 13 jan 2009 | Dans : 2- Anecdotes

La scène de l’accident arrivé à un cheval, racontée par la «Dame qui faisait bourgeoise» au cours du repas dans le jardin est vécue. Elle s’est déroulée telle que je l’ai racontée. C’était un 8 décembre, qui est à Lyon le jour de la fête des lumières, il faisait très froid. Nous avions réellement opéré au phare d’une voiture. Le cheval accidenté était un magnifique Lusitanien. Sa propriétaire (qui ne faisait pas du tout bourgeoise) l’a beaucoup pleuré.

Il existe des vétérinaires qui sont de véritables charlatans. Grâce à Dieu ! la plupart sont très compétents.

Quelques retours à chaud

Créé par le 12 jan 2009 | Dans : 3- Avis des lecteurs

Il se lit bien, on s’attache aux personnages.  (Juliette)

 Le passage sur le kick-off meeting est un véritable bijou (Bétina)

NDLA : Je n’ai pas eu besoin de faire preuve de beaucoup d’imagination pour décrire cette mise en scène. C’est du vécu. Pas mal de cadres d’entreprises en lisant cela auront une impression de «déjà vu».

 C’est prenant…  Et ce monsieur Rideau me rappelle tellement un vieux cavalier, ancien écuyer du Cadre Noir, aussi exigeant et pinailleur. Il me disait lorsque j’étais à cheval : «surtout, ne dites pas que vous êtes mon élève !» Voyez l’opinion qu’il avait de moi !   (Dominique)

 Le narrateur n’aurait-il pas un béguin pour la petite Câline ? (un lecteur qui n’en est qu’à la moitié du livre)

 Je suis admiratif du travail réalisé. L’histoire m’a beaucoup plu. Elle est très prenante. Le style est simple et les personnages très bien dessinés. J’espère avoir l’occasion d’en reparler avec Richard plus longuement. (Didier qui pourtant n’est pas un cavalier)

Merci Didier, ça fait plaisir. Dans ces conditions, nous pouvons en reparler quand tu veux.

Le Maréchal ferrant

Créé par le 12 jan 2009 | Dans : 2- Anecdotes

Monsieur Mangegrain, le maréchal-ferrant qu’on rencontre dans le livre, la première fois que le  narrateur  se rend rue des oreilles de souris,  est complètement inspiré d’une personne que j’ai connue : un vieux maréchal en retraite qui ferrait mes propres chevaux. A l’ancienne ! Il fallait qu’on lui tienne les pieds du cheval (alors que de nos jours les maréchaux se débrouillent seuls). Il parlait encore en anciens francs. Ainsi, la première fois, lorsqu’il m’a dit ce que je lui devais pour une ferrure, je suis tombé par terre. En monnaie d’autrefois, c’était une fortune. C’était en fait une somme dérisoire.

Comme dans le roman, il arrivait avec son vélomoteur, sortait ses outils de la sacoche, allumait sa gitane papier maïs à l’aide d’un briquet à essence et commençait. Il rognait un pied, et s’interrompait pour me raconter des histoires, ses souvenirs de maréchal ferrant qui avait traversé toutes les époques.  Puis il allait à la forge afin de faire rougir un fer, et c’était d’autres souvenirs, d’autres anecdotes. Ah ! Il n’était pas sous la pression du rendement économique, il lui fallait la matinée pour ferrer un cheval. Mais lorsqu’il rivait un clou, diable ! ça tenait.

Le brave homme est décédé, il y a une dizaine d’années. Il était d’une gentillesse infinie.

L’illustration en couverture

Créé par le 11 jan 2009 | Dans : 2- Anecdotes

illustration couverture maître de manège

Certains qui ont lu le maitre de manège m’ont dit : “Le cavalier, là, sur la couverture, me rappelle quelque chose”

Ce cheval au Piaffer est en effet dessiné d’après une photo d’Etienne Beudant, un illustre cavalier du début du 20ème siècle.
Avec un verre et un stylo, on peut aussi dessiner.

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